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Le Bouscat avec Nicolas Sarkozy !
Le Bouscat avec Nicolas Sarkozy !
15 avril 2007

Discours Nicolas Sarkozy à MeauxNicolas

Discours

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Nicolas Sarkozy à Meaux

Nicolas Sarkozy
Président de l’Union pour un Mouvement Populaire

Meaux – Vendredi 13 avril 2007

Mes chers amis,

Remerciements

En venant ici à Meaux, ce soir, je viens à la rencontre de la France, de son histoire, de ses blessures, de son espérance.

Mes chers amis, ici, ce soir , je veux vous dire , dans cette terre qui symbolise la France, celle qui souffre , mais qui ne meurt pas, celle qui se relève toujours, qui se bat pour son avenir, au nom de son énergie , au nom de ses valeurs, de son génie , de son idéal, que nous allons ensemble faire avancer la France, parce que nous savons, ensemble, de quoi nous sommes capables. La France toujours surmonte ses peurs, surmonte ses doutes, et panse ses blessures, parce qu’elle sait de quoi elle est capable. Bossuet, l’Aigle de Meaux, avait tellement raison de dire : « un défaut qui empêche les hommes d’agir, c’est de ne pas sentir de quoi ils sont capables ».

Chacun en a conscience, nous approchons désormais à grands pas d’un moment de vérité où nous devons sentir de quoi nous sommes capables. Un moment de vérité pour la France et les Français qui savent bien qu’ils sont à un tournant de leur histoire, dans un monde traversé par des forces et des mutations gigantesques. Un moment de vérité pour les responsables politiques qui sollicitent vos suffrages pour conduire le pays et vous représenter dans ces temps sans ressemblance. Au fond, dans cette période cruciale entre toutes, la seule question est de savoir de quoi ils sont capables, quelles sont leurs convictions, en quoi leur projet –s’ils en ont un- est accordé aux défis que doit relever notre pays, en quoi il répond aux attentes de nos compatriotes.

Si je suis venu ici ce soir, c’est précisément pour vous dire ma part de vérité et le Président que je m’engage à être, si les Français choisissent de me faire confiance.

Je veux d’abord et par-dessus tout être le Président qui réhabilitera le travail. Le travail en tant que valeur. Le travail en tant que facteur d’émancipation et de solidarité. Le travail en tant que levier d’amélioration de sa condition et de promotion de sa famille.

Le travail c’est le moyen par lequel la France peut résoudre une grande partie de ses problèmes. La France travaille moins quand les autres travaillent plus. Il y a 10 ans, en 1997, la France était plus riche que la moyenne des Quinze pays de l’Union européenne d’alors. Aujourd’hui, elle est plus pauvre.

C’est en travaillant plus que la France résorbera ses déficits, paiera ses retraites, augmentera son pouvoir d’achat, viendra à bout de l’exclusion et de la précarité. Quand on taxe trop le travail, quand on impose les 35 h à tout le monde, quand le droit du travail est trop rigide, on décourage la France qui travaille.

J’appelle la gauche française à avancer sa montre de 150 ans, à réaliser que nous ne sommes plus sous Napoléon III, quand on travaillait 13 heures par jour et 6 jours sur 7 et que le chômage n’existait pas. Je lui demande de ne plus lire la société française du XXIème siècle avec les lunettes de Marx.

J’appelle la gauche française à tirer les leçons de ses erreurs qui ont déjà été chèrement payées par la France et les Français. Ceux qui ont connu la croissance en 1997 l’ont dilapidée. Que les mêmes, après cinq années d’opposition, n’aient pour seul projet que de généraliser les 35 heures à toutes les entreprises et à tous les salariés est proprement sidérant.

Je veux leur dire que le travail n’est pas un facteur d’aliénation. C’est au contraire une source de fierté, d’estime, d’épanouissement et d’autonomie. Travailler c’est aller vers l’autre, c’est agir pour autrui et pour la société. Travailler dans une société comme la France ce n’est pas seulement gagner de l’argent pour soi et sa famille. C’est aussi payer par ses cotisations les retraites des anciens et l’hôpital pour les malades. C’est payer par ses impôts l’éducation des jeunes, la sécurité de nos rues et la défense du pays. Dans une société solidaire comme la France, travailler c’est participer à la solidarité. Réduire le temps de travail c’est réduire la solidarité.

Je veux leur dire que personne ne peut prétendre relancer la croissance sans augmenter le travail. On n’augmente pas le travail quand on met les plus âgés en préretraite pour faire place aux jeunes. On n’augmente pas le travail quand on impose les 35 heures aux PME ! On renonce à l’idée même d’augmenter le travail quand on considère naïvement que la quantité de travail est fixée une fois pour toute. Je crois tout l’inverse : c’est le travail qui crée le travail.

Je propose que la croissance et l’augmentation du pouvoir d’achat soient la priorité de la politique économique.
Je propose de supprimer les charges et les impôts sur les heures supplémentaires pour que ceux qui veulent travailler plus pour gagner davantage soient encouragés à le faire.
Je propose d’alléger la fiscalité du travail en taxant la pollution et la consommation, les importations des pays qui pratiquent le dumping écologique et le dumping social.

Je propose que lorsque l’on a travaillé toute une vie, on puisse transmettre à ses enfants en franchise d’impôts sur les successions le fruit d’une vie de labeur. Si l’on croit au travail, si l’on croit à la famille, on ne peut plus accepter que le patrimoine soit une énième fois taxé et amputé au moment où il passe à la génération suivante. L’égalité des chances, c’est permettre à ceux qui n’ont pas de patrimoine d’en constituer un et de le léguer à leurs proches. Ce n’est pas détruire le patrimoine de ceux qui en ont déjà un. Cela, c’est l’égalitarisme et le nivellement par le bas. Ce ne sont pas les valeurs que je défends et ce n’est donc pas mon projet politique !

Réhabiliter le travail, c’est en finir avec les politiques d’assistanat généralisé, l’impunité des fraudeurs et le gaspillage des fonds publics. Quand l’assistanat paie plus que le travail, quand la fraude reste impunie, quand l’argent public est détourné ou gaspillé, on démoralise la France qui travaille.

La France qui travaille, c’est vous !
La France qui ne demande rien d’autre que de pouvoir vivre en travaillant et souvent en travaillant dur, c’est vous !
La France qui veut être respectée parce qu’elle paie pour tous les autres, c’est vous !

L’assistanat, c’est le contraire de l’émancipation. Et quand on peut vivre mieux sans travailler qu’en travaillant, l’assisté devient prisonnier de l’assistance parce qu’il se trouve dans la situation absurde où reprendre un emploi constituerait pour lui un appauvrissement.

Là aussi, la gauche n’a toujours rien compris. Elle persiste et elle signe. Le conseil régional socialiste d’Ile-de-France vient ainsi d’offrir la gratuité des transports en commun aux Rmistes. Cette bonne conscience ne veut pas voir qu’on enferme de la sorte encore un peu plus nos concitoyens dans l’assistance. Pensez donc, s’ils retrouvent un travail, ils perdront le bénéfice de la gratuité. C’est sans doute ce que les socialistes appellent encourager le travail. Si je ne travaille pas, c’est gratuit. Si je travaille, je paye. Bravo !

Mais moi je dis aux Rmistes de France :

Si je suis élu je vous donnerai le droit à la formation pour occuper un travail, parce que la seule façon de vivre debout est de vivre du fruit de son travail, pas de l’assistance.

Si je suis élu, je ferai en sorte qu’aucun revenu d’assistance ne soit supérieur au revenu du travail.

Si je suis élu, aucun revenu d’assistance ne sera versé sans que soit effectuée en contrepartie une activité d’intérêt général, fût-elle minime. Parce que c’est la seule manière pour que celui qui est en grande difficulté, pour que celui qui a subi un accident de la vie, garde à la fois l’estime de lui-même en se voyant reconnaître une utilité sociale et se réinsère dans la société au lieu de s’en trouver définitivement exclu.

Si je suis élu, j’investirai dans la création d’emplois les 5 milliards d’euros que la France consacre chaque année à écarter les seniors du marché du travail.

Si je suis élu, je bâtirai un service de l’emploi digne de ce nom, regroupant ANPE et UNEDIC, capable de proposer rapidement à tout chômeur un emploi correspondant à ses compétences, ou la formation qui lui permettra d’en trouver un.

Si je suis élu, je mettrai en place un nouveau contrat entre l’entreprise et les salariés : le contrat de travail unique à durée indéterminée. L’entreprise doit retrouver de la flexibilité et de la sécurité juridique : aujourd’hui l’embauche d’un salarié est un risque, elle doit devenir une opportunité. Le salarié doit être sécurisé : en cas de licenciement, il doit pouvoir préserver ses revenus pendant sa recherche d’emploi. Les pays qui autour de nous ont réduit le chômage sont ceux qui ont maintenu cet équilibre entre souplesse pour l’entreprise et sécurité du salarié.

Le plein emploi est possible. Je m'engage sur cet objectif. D’autres que nous y sont parvenus. Il n'y a aucune raison que la France n'y parvienne pas.

On ne respecte pas non plus la France qui travaille si l’on tolère la fraude, si l’on est indulgent avec les fraudeurs, si la fraude n’est jamais punie sous le prétexte que son montant n’est pas très élevé. Pourquoi alors l’honnête citoyen qui paie ce qu’il a à payer continuerait-il à le faire ? Comment le chef d’entreprise qui paie ses charges pourrait-il longtemps lutter contre la concurrence déloyale ?

Le problème de la fraude ce n’est pas d’abord une question de montant, c’est une question de principe. Car ce que l’on ne paie pas, ce sont les autres qui le paient.

Quand quelqu’un ne paie pas son ticket de métro, ce sont les autres usagers qui le paient.

Quand quelqu’un fraude la sécurité sociale, ce sont les autres assurés sociaux qui paient pour lui.

Quand quelqu’un fraude le fisc, ce sont les autres contribuables qui paient l’impôt à sa place.

La fraude c’est toujours un impôt que les fraudeurs perçoivent sur les honnêtes gens et sur les travailleurs.

Je veux être le président qui n’aura aucune indulgence envers les fraudeurs. Je veux être le président qui mettra tout en œuvre pour combattre la fraude et punir les fraudeurs quels qu’ils soient.

Mais il n’y a pas que la fraude qui soit immorale. Il y a aussi le gaspillage de l’argent public.
En gaspillant l’argent public on gaspille la peine du travailleur.
En gaspillant l’argent public, on se moque du mal que se donnent les travailleurs pour le gagner.
L’argent qu’on lui prélève, le travailleur l’a gagné avec sa fatigue. L’argent public, c’est l’argent des Français. Cet argent, moralement, on n’a pas le droit de le gaspiller parce qu’il a été durement gagné. Cet argent il faut le respecter, il ne faut le dépenser que pour ce qui est utile. Cet argent c’est celui de la solidarité, du service public, de la sécurité, de la santé, de l’éducation, de la recherche… On n’a pas le droit d’en gaspiller un euro, d’en détourner un euro.

Il faut avoir le courage de remettre en cause les dépenses inutiles. Il faut avoir le courage de revenir sur les dépenses du passé pour pouvoir financer les dépenses d’avenir.
Il faut avoir le courage d’investir pour les générations futures au lieu de leur laisser la facture de ce que nous consommons. Il faut avoir le courage de mettre un terme au déficit permanent des dépenses de fonctionnement. Il faut avoir le courage de passer vraiment de la logique des moyens à celle des résultats.

Il faut avoir le courage de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Ce n’est pas une question d’idéologie. C’est du simple bon sens quand on sait que les dépenses de personnel représentent près de 50% du budget de l’Etat. Quand on sait que la réalisation de cet objectif ramènera les effectifs de la fonction publique à leur niveau de 1992. Quand on sait que ce sont plus d’un million d’emplois publics qui auront été créés depuis 25 ans, y compris au sein de l’Etat, sur des compétences pourtant transférées aux collectivités locales. C’est de surcroît le seul moyen de revaloriser le travail des fonctionnaires à qui je veux aussi permettre de travailler plus pour gagner davantage. Je leur rendrai une parte des gains de productivité dégagés par la réduction des effectifs. Je m’y engage.

Revaloriser le travail et l’effort, cela n’est pas compatible non plus avec les dérives actuelles du capitalisme financier.

Je veux moraliser le capitalisme.
Je veux faire prévaloir la logique de la production sur celle de la rente et de la spéculation.

Là encore, que les choses soient claires. Je me bats pour la liberté et le capitalisme. Mais je n’accepte pas que ceux qui ont conduit leur entreprise dans le mur partent avec un golden parachute et des indemnités scandaleuses.

Quand on travaille plus et que l’on prend plus de risques, quand on investit son patrimoine personnel dans son entreprise et qu’on réussit à le faire fructifier, il est normal que l’on soit récompensé et que l’on conserve le bénéfice de sa réussite. Mais quand on a un golden parachute, quand on ne met pas en jeu son patrimoine, il n’y a pas de risque, il n’y a donc pas de raison d’avoir une grosse rémunération. Je crois en la responsabilité, je crois au mérite. La martingale à tous les coups, que l’on gagne ou que l’on perde, que l’on réussisse ou que l’on échoue, cela ne fait pas partie de mon projet de société !

De même que je n’accepte pas que dans une entreprise l’on puisse réserver des plans de stock-options pour quelques-uns, et ignorer l’immense majorité des salariés qui tous concourent à la production de richesses de l’entreprise.

Je n’hésiterai pas à réguler par la loi ces pratiques et ces comportements qui ne font pas honneur au capitalisme et qui ne rendent pas justice au travail des salariés.
Je veux être le Président qui remettra d’aplomb l’école de la République. Une école de l’excellence pour tous. Une école du respect et de l’autorité. Une école de la citoyenneté.

Le projet éducatif c’est ce par quoi commence toute politique de civilisation. C’est ce par quoi, surtout dans la période où nous sommes, devrait commencer tout projet politique.

Le problème n’est pas technique ou financier, il est intellectuel et il est moral. L’origine de nos difficultés vient de ce que nos politiques éducatives ont cessé de faire référence à une idée de l’homme, héritée de l’humanisme des Lumières et qui était le fondement des valeurs de la République.

Partout l’idéologie de 68 a imposé le relativisme intellectuel et moral. Tout se valait : plus de hiérarchie des valeurs, plus de hiérarchie des savoirs, plus de hiérarchie des œuvres. Le dessin de l’enfant vaut celui de Michel-Ange et l’on demande à l’élève d’imaginer une autre fin au Cid, l’élève pouvant légitimement se prendre pour le rival de Corneille.

Avec l’école qui tourne le dos à l’exigence et à l’excellence, tout se passe ailleurs. C’est alors l’origine qui prime. L’inégalité sociale n’est plus corrigée par l’école.

Quand l’école ne sélectionne plus par l’exigence et par l’excellence, elle sélectionne par la capacité des parents à compenser la défaillance de l’école. Je dénonce cette injustice !

Les professeurs, les instituteurs ne sont pas responsables de cette situation. C’est admirable qu’il se trouve encore tant enseignants pour faire plus que ce qu’on leur demande dans un système qui ne valorise en rien le mérite et la prise d’initiative.

Je n’accepte pas que l’on fasse des enseignants les boucs émissaires d’un désastre dont la politique est seule responsable.
C’est la politique qui a fait et défait l’école de la République.
C’est la politique qui peut la refaire.

Notre école doit redevenir le creuset d’une culture commune.
Nos enfants vivent avec Internet. Pour que ce soit pour eux un instrument d’émancipation et non d’aliénation, pour qu’ils ne se laissent pas manipuler, pour qu’ils ne soient pas à la merci de tous les prédateurs et de toutes les manipulations, il leur faut davantage de force intellectuelle et morale et non pas moins, davantage de culture et davantage d’école. C’est l’ignorance qui asservit, c’est la culture qui libère et qui protège.
Nous devons reconstruire une école de la transmission. Nous devons reconstruire une école du respect où les élèves se lèvent quand le professeur entre dans la classe. Nous devons, cher David Douillet, reconstruire une école où le sport soit considéré comme une discipline fondamentale parce que le sport est une morale de l’effort et une éthique. Parce que le sport c’est le dépassement de soi et le respect des autres.
Et si je propose de créer le service civique, c’est parce que je pense que celui qui ignore la valeur de l’engagement est moins riche que celui qui la connaît.
Si l’on n’apprend pas aux jeunes que réussir sa vie, ce n’est pas seulement réussir ses études, avoir un bon métier et une belle voiture, mais c’est aussi se donner aux autres, sortir de la prison dorée de l’individualisme, s’engager pour des causes universelles, lutter contre l’injustice, essayer de rendre un peu meilleur le monde autour de soi, alors beaucoup de nos jeunes n’auront pas une vie aussi pleine qu’elle pourrait l’être.

Il faut refaire de l’école une école du respect.

L’école du respect, c’est une école qui revalorise la condition des enseignants. On ne peut pas prétendre vouloir donner la priorité à l’éducation et au savoir si on laisse nos enseignants dans la situation qui est la leur.

L’école du respect, c’est aussi une école où les enfants valides sont scolarisés avec les enfants handicapés. La moitié des enfants handicapés n’ont pas accès à la même école que les autres enfants. Dans ce pays qui a inventé, il y a plus d’un siècle, l’école gratuite et obligatoire pour tous, comment pouvons-nous accepter une telle injustice ? Je rendrai opposable devant les tribunaux le droit des enfants handicapés d’être scolarisés dans l’école de leur quartier.

Je veux enfin une école où les familles ont des devoirs, mais aussi des droits.

Je protégerai le droit des enseignants à être respectés par les parents d’élèves. Répondre aux convocations des enseignants et des responsables d’établissement est un devoir pour les parents. Assumer sa mission éducative également. Je veux aider les parents qui ont des difficultés à exercer leur rôle éducatif, mais je mettrai aussi sous tutelle les allocations familiales de ceux qui y ont renoncé.

Pour autant, les parents d’élèves n’en ont pas moins de droits sur l’école de leurs enfants. Le droit de connaître les performances de l’établissement et celles de votre enfant dans la classe. Le droit d’être immédiatement informés que son enfant décroche, et non pas à la fin du trimestre. Le droit d’être reçus par les enseignants et le chef d’établissement quand ils le demandent. Le droit de retirer leur enfant d’une école dont le niveau ne permet pas de lui garantir un avenir.

C’est pour cela que je veux supprimer la carte scolaire parce que choisir l’école de ses enfants est à mes yeux une liberté fondamentale.
Je veux être le Président qui garantira la sécurité des Français, avec fermeté et justice. Fermeté avec les criminels, les délinquants et tous ceux qui enfreignent les lois. Fermeté avec les mineurs délinquants et les récidivistes. Justice pour tous ceux qui veulent s’en sortir et vivre honnêtement du fruit de leur travail.

Bien sûr, tous les hommes ont des droits, quels qu’ils soient et quoi qu’ils aient fait. Mais je n’admets pas qu’on me dise qu’il n’existe pas de différence entre celui qui frappe, qui viole ou qui tue et celui ou celle qui est frappé, violé ou tué. Je veux être le Président qui entre le délinquant et la victime, entre le délinquant et la loi, sera toujours du côté de la victime et de la loi.

La gauche porte une terrible responsabilité : celle d’avoir encouragé le renversement des valeurs et abusé de la culture de l’excuse systématique. Cela, j’ose le redire, c’est avoir perdu le sens moral.

Les lois de la République sont sans doute faites pour que les criminels, même les plus ignobles, même les plus monstrueux, puissent se défendre des actes que la société leur reproche. Mais la justice n’est pas faite pour protéger les délinquants. Elle est faite pour protéger les faibles des forts, et les innocents des coupables.

L’actualité nous offre malheureusement presque chaque jour son lot d’injustice. Pensez à Pierre Bodein, dit Pierrot le Fou, qui est jugé en ce moment pour des crimes atroces et barbares, commis alors qu’il bénéficiait d’une liberté conditionnelle.

Ce n’est pas être juste que d’avoir remis en liberté aussi vite un monstre comme Pierre Bodein. Ce n’est pas être juste que de lui avoir offert autant de réductions de peine, parce qu’il se tenait tranquille en prison. Ce n’est pas être juste que de n’avoir pas voulu tirer toutes les conséquences de son état de dangerosité.

Et ce n’est insulter personne que dire cela. Cette justice là n’est pas la justice que je souhaite pour mon pays.

Je veux être le Président d’une justice qui ne tolèrera plus que les personnes condamnées à 20 ans de réclusion criminelle, comme Pierre Bodein en 1996, n’effectuent même pas la moitié de leur peine. Si Pierre Bodein avait fait ses 20 ans de prison, la petite Jeanne-Marie, la petite Julie et la petite Hedwige seraient encore en vie.

Je veux être le Président d’une justice qui condamnera plus durement les récidivistes que les primo-délinquants. Je veux être le Président d’une justice qui acceptera enfin de tirer toutes les conséquences de l’état de dangerosité des criminels. On invoque bien le principe de précaution pour l’environnement ou la santé. Je propose que les juges, avant de décider de remettre un criminel dangereux en liberté, appliquent ce même principe. Au nom de quoi notre justice ne reconnaîtrait-elle pas le principe de précaution pénale ? Au nom de quoi faudrait-il s’interdire d’ouvrir ce débat, alors que des vies sont en jeu ?

Je pense que même lorsque des criminels dangereux ont purgé leur peine, la loi doit pouvoir offrir aux juges la possibilité de les placer dans des centres spécialisés fermés pour qu’ils soient soignés. La plupart des autres grandes démocraties font cela. Pourquoi faudrait-il que la vie des Français soit moins bien protégée que celles des autres ?

Je veux être le Président qui donnera aux Français le droit réel à la sécurité, qui est le premier de tous les droits de l’homme. Parce que sans la certitude que sa vie ou son intégrité physique ne sera pas menacée, il ne peut y avoir d’autres droits ni libertés. Pour cela, je veux pour les multirécidivistes, pour les délinquants les plus violents, même lorsqu’ils sont mineurs et qu’ils ont plus de 16 ans, des peines planchers. Je veux que les mineurs de 16 à 18 ans puissent être jugés comme des majeurs.

Je veux dire à ces mères de famille, à ces personnes âgées, qui redoutent les rues de leur propre quartier la nuit tombée, que l’ordre républicain vaut partout en France et à toute heure, que je veux une police qui les protège partout, à tout moment, de la loi des bandes.

La fermeté n’est pas un gros mot. L’autorité n’est pas une obscénité. Elles sont l’une et l’autre nécessaires, à condition qu’elles soient justes. Parce que la fermeté sans la justice, n’est que de la violence. Parce que la justice sans la fermeté est impuissante.

Etre juste, c’est savoir tendre généreusement la main et aider ceux qui font tout pour s’en sortir.

Je veux dire à ce jeune issu de l’immigration, qui subit les quolibets dans son quartier parce qu’il travaille à l’école, parce qu’il veut faire des études, que jamais notre pays ne doit plus répondre à son courage par la lâcheté des discriminations.

Je veux dire à ces cités qui ont poussé autour de nos villes à l’époque où la France manquait de bras que leur problème est qu’aujourd’hui elle manque de travail. Il n’y aura pas de solution durable aux difficultés de nos quartiers sans création d’emplois et sans croissance. La politique de la ville ne doit plus être l’autre nom de l’assistanat. Que doivent penser ceux qui se lèvent à 5 heures du matin pour prendre un bus et aller travailler quand leurs impôts financent les vacances et la carte orange de ceux qui ne travaillent pas ?

Cher Yves Jégo, je ne veux plus une politique de la ville, je veux un plan Marshall pour les banlieues. Un plan Marshall qui s’adresse à tous ceux qui veulent créer de la richesse et des emplois, à tous ceux qui veulent bénéficier d’une formation pour trouver du travail. Parce que le plan Marshall que je propose ne concernera pas seulement les immeubles et les murs, mais aussi et surtout les hommes et les femmes de bonne volonté.

Je veux un plan Marshall pour recoudre nos villes déchirées par des rocades, des terrains vagues, des transports en commun rares et éloignés. Clichy-sous-Bois est à une heure trente de Paris, comme Dijon. Mais les rues commerçantes, les cinémas, les théâtres, les bons lycées de Dijon sont à Dijon. Ceux de Clichy-sous-Bois sont à Paris. Je ferai du désenclavement des quartiers une priorité de la politique des transports et de la politique d’aménagement du territoire de notre pays.

Nous pouvons sortir de cette situation si nous sortons de la pensée unique. Nous pouvons comprendre que pour donner les mêmes chances à tout le monde il ne faut pas traiter tout le monde de la même façon. S’il y a bien une partie des Français qui devraient croire que leurs enfants auront une vie meilleure que la leur, ce sont les Français d’origine immigrée. Je veux leur rendre cet espoir.

Je veux être le Président qui réconciliera la France avec son identité nationale. Une identité fondée sur les règles et les valeurs de la République. Une identité pleinement assumée qui favorisera l’intégration des personnes issues de l’immigration. Une identité que nous pourrons revendiquer avec fierté.

Si je devais résumer en une phrase le but de mon projet politique, si je devais dire en une phrase pourquoi je suis candidat à l’élection présidentielle je dirais : « pour rendre à chaque Français, quelle que soient ses origines, quel que soit le quartier où il habite, où qu’il se trouve dans le monde, la fierté d’être Français ! ».

La France, c’est notre pays. Nous n’en avons pas d’autre.
Le mépriser serait nous mépriser nous-mêmes.
Le haïr serait nous haïr nous-mêmes.
La fierté d’être Français, c’est ce qui nous unit par-delà nos différences. Voilà pourquoi il faut être fier d’être Français.

La fierté d’être Français, c’est ce que nous voulons partager avec ceux qui veulent devenir Français.

J’ai voulu parler de la France parce que depuis trop longtemps elle est dénigrée et je n’accepte pas que l’on dénigre notre pays.
Je déteste cette mode de la repentance qui exprime la détestation de la France et de son Histoire, qui est la porte ouverte à la concurrence des mémoires, qui dresse les Français les uns contre les autres en fonction de leurs origines, qui est un obstacle à l’intégration, parce qu’on a rarement envie de s’intégrer à ce que l’on a appris à détester.

Je veux parler de la France parce que derrière toutes nos crises, derrière toutes les difficultés dans lesquelles se débattent un si grand nombre de Français, derrière toutes les peurs, toutes les angoisses, c’est une seule et même question qui se trouve posée : celle de notre conception de la nation.

Qu’est-ce que veut dire la France ?
Que signifie le fait d’être Français ?

La France, ce n’est pas une race, ce n’est pas une ethnie.
La France, ce n’est pas le droit du sang.
La France, c’est une volonté de vivre ensemble, en partageant les mêmes valeurs.
La France incarne la persistance de cette volonté collective qui seule peut opposer à la mondialisation des marchés un projet de civilisation.
La France, c’est la certitude pour chaque Français qu’il n’est pas seul pour affronter les grands bouleversements qui sont en train de changer le monde, face aux spéculateurs et aux prédateurs du monde entier, face à tous les dumpings écologiques, sociaux monétaires.
La France c’est la certitude pour chaque Français qu’il n’est pas seul au monde, qu’il n’est pas condamné à se battre tout seul, à s’en sortir tout seul.

La France c’est le nom, c’est le mot, c’est l’idée qui donne un sens à cet autre mot si important à mes yeux qui est le mot « ensemble ». Ensemble, c’est toute la France, c’est tous les Français, unis, rassemblés, mobilisés autour d’un projet, d’un idéal.

Je crois à l’identité de la France qui est faite de principes et de valeurs qui se sont forgés au cours d’une très longue histoire. Ces valeurs sont universelles, elles expriment une grande idée de l’homme et ne sont pas négociables.
La liberté de conscience n’est pas négociable. La laïcité n’est pas négociable. L’égalité de l’homme et de la femme n’est pas négociable. Les droits de l’Homme ne sont pas négociables. Il n’y a pas de place en France pour la polygamie, pour l’excision, pour les mariages forcés, pour le voile à l’école, pour la haine de la France.

À ceux qui veulent vivre en France, la France ne demande au fond qu’une chose : qu’ils admettent que la France ne commence pas avec eux, mais qu’elle a commencé, il y a bien longtemps et qu’elle veut seulement qu’on l’aime, qu’on respecte ses valeurs, qu’on prenne en partage son histoire et qu’on se sente partie prenante de sa destinée.

Je crois qu’au cœur de l’identité de la France, il y a la langue française et que pour ceux qui veulent vivre en France, la maîtrise de la langue française est une exigence qui n’est pas négociable.
Je souhaite que le droit au regroupement familial soit subordonné au fait d’avoir un logement pour faire venir sa famille. Je souhaite que pour faire venir sa famille, on ait des revenus de son travail et pas seulement des allocations familiales.
Si nous n’expliquons pas ce qu’est l’identité nationale, ce qu’est la communauté nationale, chacun se tournera alors vers sa communauté d’origine.

On n’est pas Français seulement par ses racines et par ses ancêtres. On est Français par son âme, par son esprit et par ses sentiments.

Être Français, ce n’est pas seulement un statut juridique. Ce n’est pas seulement un bulletin de naissance. Ce n’est pas seulement un passeport.

On est Français parce que l’on veut l’être, parce que l’on se sent Français, parce que la France on l’aime, on la respecte, on en est fier. Parce que l’on se sent envers elle des devoirs, parce que l’on éprouve envers elle une gratitude, une reconnaissance.

La France m’a tout donné et c’est pour cela que je veux tout lui donner à mon tour.

Oui je veux rendre à chaque Français la fierté d’être Français. Voilà le sens de mon projet !

La fierté d’être Français, comment pourrions nous l’éprouver, si nous continuons à endurer le chômage de masse, l’exclusion, la précarité ?

Comment pourrions-nous éprouver la fierté d’être français si les Français qui n’arrivent pas à se loger décemment avec les revenus de leur travail, sont de plus en plus nombreux, si de plus en plus de jeunes français sont condamnés à ne plus trouver de travail, si nous continuons de reculer partout si les diplômes de nos universités ont de moins en moins de valeur dans le monde entier, si pour le monde entier la France est un pays où l’on ne peut pas entreprendre, où l’on empêche ceux qui veulent travailler de travailler, un pays continuellement paralysé par les grèves du service public.

Comment pourrions-nous éprouver la fierté d’être Français si, cher Christian Jacob, nous renonçons à notre agriculture, à notre artisanat, à notre industrie, à nos usines, qui au-delà de leur apport à l’économie et à l’emploi, sont les dépositaires inestimables d’un patrimoine culturel et d’un art de vivre à nuls autres pareils. Je crois à l’avenir de l’artisanat. Je crois à l’avenir de l’agriculture. Je crois à l’avenir de l’industrie. Ce serait une erreur grave doublée d’une faute de ne plus miser sur le développement de ces trois piliers de notre patrimoine national. Je vous le dis très clairement : je ne serai pas celui qui commettra cette erreur et qui s’en remettra uniquement à la nouvelle économie et aux nouvelles technologies.

Je veux être le Président qui permettra le changement que les Français attendent depuis si longtemps. Le changement pour en finir avec la fatalité de la pensée unique. Le changement pour en finir avec la fatalité de l’impuissance publique. Le changement pour en finir avec la fatalité du non respect des engagements politiques.

Je récuse l’idée que pour rassembler les Français, il faudrait mettre tout le monde d’accord en ne disant plus rien, en ne proposant plus rien, en ne voulant plus rien.

Vous en avez assez de la pensée unique et du politiquement correct. Vous en avez assez que l’on ne puisse plus avoir le droit de dire qu’un voyou est un voyou.
Vous en avez assez que l’on ne puisse pas parler de la nation sans être accusé de nationalisme. Vous en avez assez que l’on ne puisse pas parler de protection sans être accusé de protectionnisme. Vous en avez assez que l’on ne puisse pas dénoncer la surévaluation de l’euro sans être accusé d’être anti-européen. Vous en avez assez que l’on ne puisse pas évoquer la France qui souffre sans être immédiatement taxé de populisme. Vous en avez aussi que l’on ne puisse pas ouvrir le débat de la part de l’inné et de l’acquis dans le développement de certaines pathologies et troubles du comportement sans être aussitôt taxé d’eugénisme. .

Vous en avez assez et je vous comprends.
Je veux en finir avec cette pensée unique qui est le point de rencontre de tous les renoncements, de tous les sectarismes, de toutes les arrogances.
Je veux vous rendre votre liberté.
Votre liberté de choix.
Votre liberté de parole.
Votre liberté de penser.

A force de ne plus rien oser dire, à force de ne plus rien oser imaginer, à force de ne plus rien vouloir, la politique a fini par fabriquer sa propre impuissance.
Le résultat, c’est une République qui s’effrite, une démocratie qui s’abîme, des citoyens qui désespèrent et perdent confiance.
Quel est le drame de la politique française ? C’est la déconnexion entre ce que nous disons pendant la campagne et ce que nous faisons après les élections. Comme Tocqueville, « je redoute bien moins l’audace pour les sociétés démocratiques, que la médiocrité des désirs et des ambitions ».

Moi, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas, je ne vous trahirai pas. Tout ce que j’ai dit avant je le ferai après. Et tout ce que je ferai après, je l’aurai dit avant.
Pendant ces derniers jours où tant de candidats croient que tous les moyens sont bons, que l’on peut mentir, insulter, dénigrer sans retenue,

Pendant ces derniers jours où tant de candidats en panne d’idées, de convictions et de projets pensent préférable de chercher à salir plutôt qu’à construire, pendant ces derniers jours où tant de candidats instruisent à mon encontre les procès d’intention les plus énormes et les plus absurdes,

Eh bien moi, je suis bien décidé à ne pas aller sur ce terrain, à ne pas m’abaisser à faire la même chose et à rester digne pour plusieurs s’il le faut.

Franchement, en cette fin de campagne, c’est à croire que si je n’existais pas, certains devraient m’inventer pour avoir encore quelque chose à dire.

Ce n’est pas ma conception de la politique.
La politique, c’est la confrontation des idées et des convictions.
La politique, c’est vouloir quelque chose pour son pays, c’est dire ce que l’on veut pour lui et le faire si l’on est élu.

Je ne serai pas enfin celui qui vous dira que c’est en dépouillant et en abaissant l’Etat que l’on relèvera la France. Je ne suis pas de ceux qui pensent que la solution à toutes nos difficultés est dans le démantèlement de l’Etat et la régionalisation systématique.

Mais la France, pour être forte, a besoin d’un Etat fort. La France est faible parce que l’Etat est faible.
Il est faible parce qu’il est étouffé par son endettement et par sa bureaucratie.
Il est faible parce qu’il se charge de trop de missions qu’il n’a pas les moyens d’accomplir.
Il est faible parce qu’il est miné par des corporatismes, paralysé par les conservatismes, engoncé dans la lourdeur de ses procédures, ankylosé par son hypertrophie et la prolifération de ses structures.
Il est faible parce que depuis trop longtemps, nous, les politiques, laissons gouverner à notre place. Et ce n’est pas la faute des fonctionnaires, si le pouvoir politique n’est plus assez assumé.

Je veux un Etat respecté.
Je veux un Etat que les fonctionnaires soient heureux de servir et dont les Français soient fiers.
Je veux un Etat qui cesse d’être au service de lui-même pour se remettre au service de tous.
Je veux un Etat impartial et une République irréprochable. Si je suis élu, je soumettrai les nominations les plus importantes au contrôle du Parlement parce que ma conception est que l’on nomme les gens pour leur compétence et pas pour la connivence.
Je veux un Etat qui respecte les citoyens et qui assure la continuité du service public. Si je suis élu, je ferai voter une loi sur le service minimum car il n’y a aucune raison pour que vous soyez pris en otage de conflits qui ne vous concernent pas.

Je veux un Etat dans lequel chaque gestionnaire public, chaque ministre, chaque fonctionnaire soit jugé sur ses résultats.

Mes Chers Amis,

Nous avons dix jours pour parler aux Français, pour leur expliquer, les convaincre et pour mobiliser.
Nous avons dix jours pour faire en sorte que ce choix, pour une fois, soit un vrai choix. Je ne veux pas que l’on vote contre mais pour.

Ces dix jours, je veux qu’ils soient vécus avec un devoir absolu de sincérité et de clarté. Cette sincérité et cette clarté seront ma ligne de conduite jusqu’au bout. Je n’en dévierai pas. Je dirai ce que je pense. Je dirai ce que je crois.

Je veux convaincre les Français qu’une politique autre que celle du renoncement est possible.
L’enjeu de cette élection c’est de savoir si nous avons encore collectivement la force de vouloir quelque chose, la force de penser librement, d’imaginer librement notre avenir et pour cela de dire non à la pensée unique et au politiquement correct qui depuis 25 ans étouffent le débat public.
Je revendique pour vous et pour moi le droit de parler librement, d’agir librement, de penser librement. Nous pouvons agir, nous pouvons parler, nous pouvons penser autrement, si nous le voulons, si nous le décidons. Et c’est bien de cela qu’il s’agit le 22 avril et le 6 mai.

Mes chers Amis,
Ce combat, ne vous trompez pas, ce n’est pas le mien, c’est le nôtre.
Si vous considérez que c’est votre combat, que ces dix jours qui restent jusqu’au premier tour, c’est votre affaire et pas simplement la mienne, alors, je vous le dis, ensemble, tout sera vraiment possible.

Ensemble, nous pouvons faire une politique qui agit au lieu d’être condamnés à une politique qui subit. Ensemble, nous pouvons accomplir d’aussi grandes choses que les générations qui nous ont précédés ont accomplies.

Mes chers amis, il reste quelques jours, saisissez cette chance pour penser, parler et réfléchir librement. En mettant par-dessus toute autre considération la France et son avenir car ce sera le vôtre et celui de vos enfants.

Vive la République ! Vive la France !

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