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Le Bouscat avec Nicolas Sarkozy !
Le Bouscat avec Nicolas Sarkozy !
29 mars 2007

Nicolas Sarkozy lance l'appel de Lille contre la

Nicolas Sarkozy lance l'appel de Lille contre la "pensée unique"

L'express, mercredi 28 mars 2007, mis à jour à 21:37

Le candidat de l'UMP à l'Elysée Nicolas Sarkozy a lancé à Lille, devant un auditoire galvanisé, un appel à renverser la "pensée unique" qui gangrène selon lui la société française.

"Mon devoir c'est de convaincre nos compatriotes de faire le choix de l'action et d'abandonner celui de la résignation", a-t-il lancé devant 8.000 à 10.000 personnes.

"Ceux qui gouvernent, ceux qui dirigent, dans les cabinets ministériels, dans les partis, dans les bureaucraties, dans les syndicats, dans l'économie, ont renoncé à vouloir pour la France autre chose qu'un petit destin", a-t-il poursuivi.

Ceux-là, a-t-il affirmé "ont enfermé la France dans le conservatisme", "l'immobilisme" et "répandu partout cette pensée unique qui est une idéologie de l'impuissance publique".

"Ils se sont eux-mêmes persuadés que les Français n'étaient plus en mesure d'accomplir de grandes choses et ils ont essayé de persuader notre peuple qu'il suffisait d'avoir une grande histoire, que nous n'avions pas besoin d'avoir un grand avenir."

"Mon devoir, la tâche que je me suis assignée, c'est de convaincre les Français de s'extraire du carcan de cette pensée unique", a-t-il ajouté. "Je demande aux Français de renoncer au renoncement, je leur demande de croire qu'il est vital d'agir, que c'est possible d'agir, que la politique est l'affaire de tous, que la politique peut tout changer."

Nicolas Sarkozy a dit avoir voulu lancer cet "appel contre la résignation" dans la ville où est né le général de Gaulle, chef de la France Libre, qui exhorta le 18 juin 1940, de Londres, les Français à résister à l'occupant nazi.

Il s'est aussi placé sous le patronage de Roger Salengro, socialiste, ami de Léon Blum et ministre de l'Intérieur du Front populaire qui se suicida à la suite d'une campagne de calomnies.

DE GAULLE ET SALENGRO

"C'est ici, dans cette ville, qui est la ville du général de Gaulle et qui est la ville de Roger Salengro, que je voulais appeler les Français à reprendre leur destin en main", a-t-il déclaré. "Je voulais demander à mes chers compatriotes de ne plus se laisser intimider par ceux qui leur expliquent que, dans le monde tel qu'il est, la France c'est fini, la nation c'est fini et que de toute façon on ne peut rien à rien."

"Où mieux parler du refus de la résignation qu'ici à Lille, dans la ville (de) celui qui a refusé de capituler et a brandi si haut le drapeau de la Résistance en lançant (...) cette phrase magnifique (...) : la France a perdu une bataille mais la France n'a pas perdu la guerre ?" a-t-il ajouté.

Dans une allusion à la "démocratie participative" chère à la candidate socialiste Ségolène Royal, il a également dit vouloir convaincre les Français de "ne plus se laisser abuser par ceux qui leur dise 'circulez, il n'y a rien à voir, de toute manière vos idées sont les miennes' ; parce que les idées, ils n'en ont plus et que les idées ils ne cherchent même plus à en avoir."

Comme l'ancien ministre et président RPR de l'Assemblée nationale Philippe Séguin, aujourd'hui président de la Cour des comptes, qui fustigea au début des années 1990 la "pensée unique" et un "Munich social", Nicolas Sarkozy a dénoncé une "capitulation économique et sociale".

"L'enjeu de cette élection c'est de savoir si nous avons encore assez de volonté en nous, encore assez d'attachement à la liberté pour dire non à cette pensée unique qui voudrait nous faire abdiquer toute forme d'ambition", a-t-il ajouté. "Je vous demande de refuser cette pensée convenue (...), je vous demande de refuser le politiquement correct qui depuis 25 ans étouffe le débat public."

Nicolas Sarkozy a ensuite décliné son programme sur ce thème de la lutte contre la "pensée unique", au nom de laquelle il a notamment affirmé vouloir "provoquer une baisse de l'euro".

"Depuis longtemps la pensée unique nous explique qu'une monnaie forte c'est bon pour l'économie et que de toute façon c'est le marché qui décide du cours de la monnaie. Eh bien ce n'est pas vrai", a-t-il déclaré. "Une monnaie trop chère (...) c'est un inconvénient, ce n'est pas un atout, car il handicape la compétitivité des exportations hors de la zone euro." /EJ

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