Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Bouscat avec Nicolas Sarkozy !
Le Bouscat avec Nicolas Sarkozy !
15 janvier 2007

Dans cent jours, le premier tour Publié le 11

Dans cent jours, le premier tour

Publié le 11 janvier 2007

Actualisé le 11 janvier 2007 : 08h04

logo FIGARO

 

D'ici au 22 avril, les principaux candidats doivent préciser leur stratégie. Passage en revue des principaux acteurs de 2007.

Nicolas Sarkozy

À droite, le terrain est déblayé pour le candidat de l'UMP. Ou presque : Dominique de Villepin se refuse encore à soutenir son ministre de l'Intérieur et Jacques Chirac réserve l'annonce de sa décision pour février ou mars. Officiellement investi dimanche, Nicolas Sarkozy doit maintenant montrer sa capacité à rassembler toutes les sensibilités de la droite. Mais les troupes sarkozystes sont en ordre de bataille pour se lancer enfin à l'assaut de la forteresse Royal. Contre la candidate socialiste, Nicolas Sarkozy lui-même a successivement testé plusieurs stratégies : l'indifférence respectueuse - c'est une femme, et elle ne dit rien, attendons ; l'incitation à débattre ; le procès en contrefaçon et, depuis que Ségolène Royal voyage, l'ironie méprisante face à ses prestations à l'étranger. Après avoir vaincu le TSS (tout sauf Sarkozy) dans son camp, le candidat de l'UMP doit trouver le moyen d'empêcher sa reconstitution autour de son adversaire.

Ségolène Royal

Soucieuse de son image et de sa popularité, Ségolène Royal veut entretenir le lien qu'elle pense avoir établi avec les Français. Autant que possible, la candidate devrait donc éviter toute polémique frontale avec la droite, laissant ce travail à d'autres au PS. La « phase d'écoute » qu'elle a lancée après avoir reçu l'investiture des socialistes doit s'achever le 11 février. Il lui faudra alors faire une « synthèse » des débats participatifs organisés sur le terrain (peut-être sous forme de livre). Fin février voire début mars, le programme complet de la candidate pourra alors être connu. Il lui faudra alors faire la démonstration de sa crédibilité présidentielle. Le premier « meeting national » aura lieu à Marseille le 22 mars. Pour l'emporter, la candidate mise sur une dynamique au premier tour renforcée par le « vote utile », quitte à ne pas laisser d'espace pour les autres partis de gauche. Elle devra veiller cependant à ses réserves de voix pour le second tour.

Jean-Marie Le Pen

Avoir ses signatures : c'est le premier défi que Jean-Marie Le Pen doit relever d'ici au 16 mars. « C'est très dur », a-t-il confié lundi dernier, reconnaissant qu'il n'était pas encore à l'« étiage » des 500 promesses de parrainages. Il peut compter sur les 150 conseillers régionaux FN. Il doit solliciter auprès des maires les parrainages complémentaires. Les responsables de fédérations et les élus ont été chargés de la collecte sous la houlette du député européen Fernand Le Rachinel. Le président du FN a menacé la droite d'une « revanche » aux législatives s'il n'a pas ses parrainages. Les inflexions des positions de son parti sur de nombreux sujets (immigration, IVG...), destinées à le « dédiaboliser », l'aideront, espère-t-il, à convaincre les maires.

François Bayrou

Toute la stratégie du président de l'UDF repose sur un pari : les Français refusent la bipolarisation du débat politique autour de l'UMP et du PS. L'ennui, c'est que Nicolas Sarkozy comme Ségolène Royal transcendent déjà, chacun à leur façon, le clivage droite-gauche. Le « ni-ni » du chef de l'UDF ne suffit plus à le distinguer des deux favoris de la compétition présidentielle. Pour s'imposer comme le « troisième homme », il cherche à présenter le vote centriste comme la seule « alternative républicaine » au vote protestataire d'extrême gauche ou d'extrême droite, mais ce positionnement le laisse encore loin derrière Jean-Marie Le Pen dans les sondages. Le candidat de l'UDF espère que l'omniprésence du duo « Sarko-Ségo » dans les médias, qu'il dénonce, provoque un ras-le-bol dans l'électorat.

Marie-George Buffet

La candidate communiste s'est imposée contre la volonté d'une partie des « collectifs antilibéraux ». Elle doit maintenant convaincre qu'elle peut rassembler au-delà de la famille communiste. Un pari loin d'être gagné : l'altermondialiste José Bové s'est à nouveau déclaré disponible pour une candidature « unitaire » à sa place.

Arlette Laguiller

La porte-parole de Lutte ouvrière (5,72 % en 2002), qui aurait ses signatures, selon son mouvement, devra partager les voix d'extrême gauche avec Olivier Besancenot, comme en 2002, mais dans des conditions sans doute rendues plus difficiles par l'attraction de Ségolène Royal. À condition que Besancenot obtienne lui aussi ses signatures alors qu'il peine à les avoir.

Dominique Voynet

La candidate des Verts parviendra-t-elle à s'imposer malgré le « phénomène Hulot » ? Ses intentions de vote se situent à moins de 2 %, quand le producteur d'« Ushuaïa » caracole autour de 8 ou 10 %. Alors que celui-ci doit prochainement annoncer sa décision d'être ou non candidat, le sénateur de Seine-Saint-Denis s'efforce de le dissuader, disant ne pas voir « ce qu'il pourrait gagner de plus à être candidat ».

Philippe de Villiers

Se réclamant de la « droite patriotique de gouvernement », le candidat du Mouvement pour la France s'efforce de durcir son discours dans le but de capter une partie de l'électorat de Jean-Marie Le Pen. Il est crédité de 2 % à 3 % d'intentions de vote. Et il a encore à franchir l'obstacle des 500 signatures

Publicité
Commentaires
Le Bouscat avec Nicolas Sarkozy !
Publicité
Archives
Publicité